
Gustave Caillebotte est né à Paris en 1848 dans une famille de drapiers originaires de la Manche. Son père fit fortune dans la vente de tissus de draps aux armées de Napoléon III.
Après des études de droit (il est titulaire d’une licence), il entre en formation dans l’atelier de Léon Bonnat, peintre académique réputé. Puis il voyage en Italie, et il est reçu en 1873 au concours des Beaux-arts de Paris.

A la mort de son père, la famille hérite de 2 millions, ce qui permet à Gustave de vivre sans soucis matériels. Il habite avec son frère Martial avec qui il partage le goût du jardinage, de l’horticulture, du yachting, et les mêmes amis, dans un hôtel particulier boulevard Haussman.

En 1875, son tableau « Les raboteurs de parquet » est présenté au Salon. Son tableau fut refusé par le Jury (de nos jours, exposé au Musée d’Orsay, l’une de ses œuvres les plus célèbres). Caillebotte est alors considéré comme peintre réaliste, mais il s’obstinera dans son approche de la perspective qui ressemble à celle de la photographie. Cet échec l’aurait poussé à exposer aux côtés des impressionnistes qu’il fréquente (Monet, Renoir, etc…)

A 27 ans, il présentera des toiles à la 2ème exposition des Impressionnistes en 1876.
Puis il sera mécène pour la 3ème expo en 1877, il y présentera de grandes toiles urbaines comme « Rue de Paris, temps de pluie », le « Pont de l’Europe », « Les peintres en bâtiment »… Il va devenir l’interprète le plus intransigeant de la ville et de ses transformations (aménagements de Paris par le Baron Haussman).

En 1878, après le décès de sa mère, avec son frère Martial, ils feront construire une propriété au Petit Gennevilliers, en bord de Seine, avec un atelier pour Gustave. Leurs amis peintres y seront invités régulièrement.
En 1888, il peint de moins en moins et s’installe définitivement au Petit Gennevilliers. Il exposera à Bruxelles cette même année.

En 1894, il meurt d’une congestion cérébrale.
Comme vous le savez, il est très difficile de publier des photos d’artistes peintres. Celles-ci proviennent d’un article sur Fb de la part de Marie Prieur.

C’est un peintre que j’apprécie – « les raboteurs de parquet » est un de mes préférés !!
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Je suis fan de la plupart des Impressionnistes !!
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Un billet comme je les aime ! Ça fait du bien de réviser . Merci.
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C’est un plaisir pour moi aussi de relire sa bio et revoir et apprécier ses toiles !😻😘
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😘
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Un peintre que j’ai découvert, il n’y a pas longtemps. Merci à toi.
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Avec plaisir Anne-Ma, je suis fan des Impressionnistes depuis longtemps.
Evelyne. 😉
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Je suis admiratif des peintres qui créent des œuvres aussi réalistes.
Quel talent !
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Complètement d’accord avec toi. Et sa vision des choses simples, des travailleurs, du spectacle de la rue, un vrai reporter de son époque !
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Quelle coïncidence — il y a une exposition de M. Caillebotte au musée dit Getty Center à Los Angeles en ce moment !
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Si tu peux y aller…
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Je crois que j’avais vu, sur je ne sais plus quelle chaîne youtube (Arte ? France 5 ?) une version « animée » des raboteurs, qui était assez sympa.
J’aime beaucoup les impressionnistes, ils ont saisi fort joliment les mutations de leur époque !
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Pas vu passer, je vérifierai !
Je suis fan des Impressionnistes et je suis admirative de leurs façons de voir les choses simples.
Merci d’être passé. 🤫
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C’est toujours un plaisir 😁
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J’admire Caillebotte. J’ai vu Rue de Paris à Chicago. À Boston, il y a une nature morte de fruits et Homme au bain.
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Moi aussi, je suis fan. Il y a une expo à Los Angeles jusqu’en mai ! Thanks !
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Je connaissais un peu, et j’aime beaucoup sa production.
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