Charlie, 10 ans et on n’oublie pas…

7 janvier 2015

Comme pour le 11 septembre, on se souvient exactement où l’on était, ce que l’on faisait quand on a entendu cette info le 7 janvier 2015.

Depuis 10 ans, je n’ai pas l’impression que notre société a avancé face à ce climat d’insécurité, ces problèmes de religions, de menaces terroristes, des intégristes de tous bords…

N’oublions pas ces journalistes et dessinateurs de Charlie qui l’ont payé de leur vie, ni toutes les victimes de ce jour maudit. Et surtout la liberté d’expression !

11 Comments

  1. Je me souviens que Charb écrivait parfois pour The Wall Street Journal en anglais, alors je le connaissais déjà le temps que l’attentat ne soit arrivé. J’étais à la maison ce jour-là, et je me souviens toujours de lire les nouvelles.

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  2. Je ne voudrais pas sembler ouvertement pessimiste, mais j’ai l’impression que dans ces 10 années, si des choses ont changé ce n’est pas dans le bon sens. Plus que jamais, toute une partie de la classe politique et médiatique en France estime que les pratiquants d’une certaine religion sont de pauvres petites choses fragiles dont il ne faudrait surtout pas critiquer le dogme au nom de prétendus « crimes coloniaux ». Tout en ne se privant pas, pour les mêmes, de taper joyeusement sur d’autres religions qu’elle considèrent comme « liées à l’oppresseur ».
    Le résultat : ceux dont les croyances subissent ce voile public ne développent aucune capacité à recevoir la critique, et considèrent toute remarque visant leur religion comme une remarque visant leur personne. Ce qui en retour provoque de nouvelles poussées de violence…
    Honnêtement, je ne sais pas trop où on va, mais certaines tendances dans la société française me rendent plutôt inquiet…

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      1. Ne le prenez pas mal, Justin, mais je pense qu’une partie des problèmes que nous subissons en France viennent de l’influence culturelle américaine.
        Je pense notamment aux idées de « privilège blanc », de ségrégation entre « racisé·e·s » et blancs (puisque le racisme visant des blancs n’existerait pas), etc.
        Juste retour des choses, me direz-vous, ce mouvement aux États-Unis étant né dans le sillage des thèses d’un courant de pensée venu de France…

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      2. Ah, j’ai des pensées sur ce sujet, mais je suis largement d’accord ! Mon thèse depuis longtemps, c’est que pendant les années 70, nous avons reçus certaines très mauvaises idées de l’Europe — surtout les idées de M. Foucault qui tout est juste un jeu de pouvoir, et de M. Derrida, que rien ne signifie ce qu’il paraît vouloir dire — puis nous avons rajouté notre mélange spécial d’obsession toxique avec la couleur de la peau, et nous vous les avons renvoyées, 10x pires qu’avant !

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