Le château de Jonzac

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Jonzac est une petite ville du sud de la Charente-Maritime, sous-préfecture également.
Au XI^e siècle le site de Jonzac est essentiellement un fief abbatial, à la suite de donations de la part de familles nobles. Trois abbayes sont mentionnées :St Germain des Prés, Baignes et St Jean d’Angély (17). C’est aussi une station thermale depuis 1986.

En fait, le site urbain de Jonzac est plus complexe qu’il n’y paraît. La ville occupe un site de méandres et s’est développée, à l’origine, sur la rive droite de la Seugne, (affluent de la rivière Charente) sur la partie escarpée d’une colline facile à défendre. C’est ici que le château fut primitivement édifié au XI^e siècle, répondant ainsi à des critères stratégiques et défensifs.

Au cours de la guerre de Cent ans , du fait de leur situation géographique, les seigneurs de Jonzac ont prêté successivement allégeance au roi d’Angleterre, duc d’Aquitaine et au roi de France, comme d’autres seigneurs saintongeais, tel que Renaud VI de Pons.

Renaud, fils d’Arnaud, est rétabli dans tous ses biens en 1451 par lettre du Roi Charles VII, après la capitulation de Bordeaux.

Vers 1570, la ville de Jonzac devient une place huguenote, et connaît un essor économique important (foire, marché aux porcs, halle aux grains). La révocation de l’édit de Nantes (Edit de Fontainebleau) en 1685 a contraint de nombreux Jonzacais à fuir vers la ville de Bordeaux et aux Antilles.

Jonzac devint chef-lieu d’arrondissement en 1800 et la prospérité de la ville commence à se faire grâce au commerce du cognac.

Le chemin de fer arrive à Jonzac en1870 depuis Saintes . La gare de Jonzac est mise en service le 26 janvier 1870 par la Compagnie des Chemins de fer de Charente.

La fin du XIX^e siècle verra Jonzac subir une crise économique à la suite des ravages du phylloxera sur le vignoble de Cognac.